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mardi 31 juillet 2012

Report concert GOTTHARD + BETH HART le 27 novembre à St-Julien en Genevois

Bon, direction la frontière suisse pour le désormais traditionnel festival "Guitares en scène". En ce vendredi, 1er jour du festival, le seul groupe qui m’attire dans l’affiche, c’est GOTTHARD.
BETH HART
Arrivé sur le concert BETH HART, blueswoman très en vogue en ce moment depuis que JOE BONAMASSA a fait un album avec elle, a déjà commencé à jouer. La méchante ! Elle n’a même pas attendu que j’arrive !!!!! Je me faufile devant la scène sous un chapiteau très clairsemé.
Je peux dès lors admirer la présence scénique et vocale de la dame (en même temps que ses tatouages !). Bon d’accord, elle a un peu piquer des trucs à JANIS JOPLIN (elle enlève même ses chaussures à un moment).
Le groupe qui l’accompagne assure bien et en tout cas, ils prennent du plaisir à jouer. Bonne découverte en attendant d’écouter ses prochains albums surtout que je n‘étais pas venu là pour çà.

Petite particularité cette année (et pas la plus brillante) : un chapiteau externe à été dressé avec une entrée payante supplémentaire à 20 euros. Et donc, pendant les prestations des groupes qui y passent, il n‘y a aucun concert sur l‘espace festival ouvert. Heureusement, cette ânerie n’a été mise en place que le vendredi.

Du coup après le concert de BETH HART, il nous a fallu attendre près de 2 heures avant le début de GOTTHARD !!
Bon, vous allez me dire, vous avez eu le temps de manger et de boire. Oui, mais quand même ! A 55 euros l’entrée, çà énerve !

GOTTHARD
Le chapiteau se remplit brusquement, les blondes arrivent (il n’y a que pour GOTTHARD et BON JOVI que les filles sont plus nombreuses que les garçons dans un concert de hard-rock !). Elles vont encore me vriller les oreilles (lol !!!). Et c’est parti pour le show. Léoni arrive sur scène, suivi par le reste du groupe. Le nouveau chanteur, Nic Maeder, entre en dernier.

Et çà déboule très fort avec "Dream On". On se prend 1h50 de show avec une set list basée essentiellement sur les hits de GOTTHARD et sur quelques uns des nouveaux morceaux. Les morceaux s’enchaînent. "Anytime anywhere" aussi. La magie GOTTHARD fonctionne toujours. Les premiers rangs du public sont hystériques. Le temps passe à une vitesse dingue.

Un hommage est rendu à Steve Lee avec "One Life, One soul". On aura droit en fin de concert à la présentation du nouveau chanteur.

GOTTHARD
Ce chanteur, parlons-en. Eh ben moi, je trouve qu’il s’en sort très bien vocalement même si sa voix est un peu moins typée et chaude que celle de Steve. Scéniquement il a une présence incroyable. En plus, c’est un guitariste. Du coup, le show est beaucoup plus musclé. On échappe aux 40 minutes de ballades piano et çà, perso, çà ne me manque pas. Nic Maeder est très à l’aise à St-Julien car il peut enfin parler français (il est originaire de Lausanne). Cà devrait peut-être permettre à GOTTHARD de récupérer de nouveaux fans dans notre pays..


Bref, je voulais voir cette nouvelle mouture de GOTTHARD sur scène, et pour ma part, je n’ai pas été déçu. Sans faire de comparaison avec le GOTTHARD de Steve Lee. Le groupe a finalement bien retrouvé ses marques.
Je retournerai les voir avec grand plaisir pour leur concert lyonnais du 16 octobre au Kao. J’en connais un qui a eu bien raison de les programmer. Et çà serait cool que pour une fois, le Kao soit blindé.



Bon, maintenant, il y a ERIC SARDINAS qui va jouer, mais comme je n’ai toujours pas envie de mettre 20 euros en plus, je vais me contenter de l’admirer sur l’écran géant (c’est pas con, çà ? D’être à quinze mètres d’un mec qui a fait un centaine d’entrées sur une capacité d’accueil de 600 ? Y’a plein de gens dans l’enceinte du festival qui auraient été heureux de le voir en vrai…).


Bref, çà m’a gavé et je suis parti. J’apprendrai le lendemain que quelques minutes après mon départ, les mecs de la sécu sont venus dire aux gens qu’ils pouvaient entrer !!!! Grrrrrr !!!!!

Fin du premier acte. 
 

lundi 30 juillet 2012

Report concert G3 + MANDIE MANDERSEN + TARO ET JIRO le 28 juillet à St-Julien en Genevois

Bon allez, retour à St-Julien après une nuit bien courte. Pour l’instant, le temps est un peu couvert, mais il n’y a pas de pluie. Et encore pour une fois, j’arrive en avance et je peux me positionner tranquillement pour le premier groupe.
 

TARO & JIRO

 Qui n’est autre que nos copains japonais de TARO et JIRO. Ils sont bien connus des festivaliers car ils ont été les vainqueurs du tremplin de l’an dernier (il est content Ti-Rickou : y’a pas que lui qui aime ! Lol). Il faut dire que j’ai pris une claque il n’y a pas longtemps en découvrant ces deux allumés (voir report à la Tannerie). Je voulais les voir sur une plus grosse scène, et voir si la magie allait re-fonctionner.
Eh oui !!!! Nos deux zigotos ont réussi à nous faire entrer dans leur univers. Un pur moment de bonheur, juste avec deux guitares acoustiques. Une parenthèse de fantaisie et de bonne humeur. Bref, une bonne entrée en matière.

Pas le temps de me reposer car je dois essayer d’avoir une place dans les premiers rangs pour le début du G3. Et là, c’est chaud. C‘est le jour et la nuit avec le concert d’hier. Le festival est presque sold out. Et comme pour tous les concerts de musiciens, les gens sont déjà plantés là depuis 3 heures.

STEVE MORSE
Allez c’est parti pour le premier car le concept du G3 c’est que chaque musicien joue un set d’à peu près 50 minutes et que cela finisse en jam.
J’ai beaucoup de chance, on va commencer par celui que j’aime le moins : STEVE MORSE (dont c’est l’anniversaire ce soir). J’ai quand même un peu de chance car il va interpréter deux morceaux que j aime beaucoup d’un de ses albums du STEVE MORSE BAND. Après, çà se corse entre un mélange de classique, de hillbillies et de morceaux plus ou moins inspirés. J‘ai trouvé le temps très long. Non que STEVE MORSE soit un mauvais guitariste, loin de là, mais parce que je reste hermétique à son feeling ou plutôt à son absence de feeling… Bien que je le préfère encore en solo que dans DEEP PURPLE.

STEVE VAI
 Une heure après STEVE VAI arrive sur scène. Je devrait dire déboule sur scène. Et là, c’est le jour et la nuit. Il communique avec le public, il fait le clown, il y va vraiment à fond. Son jeu est gorgé de feeling. La technique est mise au service du feeling et pas le contraire. Après, effectivement, on aime ou on n’aime pas. Et moi vous vous en doutez bien j’adore. Le temps qui lui est imparti va me paraitre vraiment très court.

JOE SATRIANI
 Arrivée de JOE SATRIANI. Là, on est aussi dans le même délire. Jouer de la guitare pour se faire plaisir et pour faire plaisir. Et le monsieur y arrive avec une grande maestria. Grâce aussi à plusieurs morceaux issus de Surfin with the Alien qui est, à mon avis, un des meilleurs albums de musique instrumentale qui soit. Inutile de dire que la plupart du public réagit comme moi et est acquis à sa cause. Encore 50 minutes qui vont passer très très vite.


4e acte : la jam finale !!! Et c’est parti pour un délire à trois guitares. On a droit à une You Really Got Me d’anthologie. Le décalage de STEVE MORSE avec les deux autres est carrément flagrant. Pas au niveau technique mais au niveau état d’esprit et surtout au niveau scénique. Je préfère un PAUL GILBERT qui me semble plus à sa place dans ce groupe délire.

Le concert se termine et c’est quand même un vrai pur bon moment passé. J’ai oublie de dire que, comme la plupart des concerts au Festival Guitares en Scène, le son est excellent, ce qui est quand même le principal dans un concert !!

BERNIE MANDERSEN
 Il est plus de 23h30, pas le temps de s’endormir. J’ai juste le temps d’atteindre la scène extérieure pour retrouver un habitué du festival : BERNIE MANDERSEN. Ce soir, BERNIE va nous la jouer acoustique, voire acoustique folk vu qu’il est accompagné d’un mec qui joue du violon. On a droit à des covers de WHITESNAKE, de RORY GALLAGHER et de blues revus à la sauce acoustique BERNIE MANDERSEN. Une très, très bonne fin de soirée.

A peine le temps de papoter que l’orage qui menace depuis le début de la journée nous tombe sur la tronche, et là, on est contents de retrouver les voitures !!!!

BILAN DU FESTIVAL
J’adore toujours ce festival pour la qualité des prestations, la qualité du son, la propreté des sanitaires (çà serait bien que les organisateurs du HELLFEST viennent y faire un tour !). A noter en plus, l’énorme gentillesse des bénévoles.
Le seul bémol cette année a été ce chapiteau avec entrée payante en sus. Mais à priori, cette histoire là est close.
J’espère aussi que l’année prochaine, les trois journées seront plus équitables au niveau programmation.
PS : je n’ai pas parlé de la 3e journée du festival (ZZ TOP et JOHN PAUL JONES), pas parce que je n’ai pas aimé, mais parce que je n’ai pas pu y aller !!! En conclusion, il ne reste plus à ce festival qu’à retrouver l’équilibre entre une programmation de qualité et un budget raisonnable pour les festivaliers.

Long live Guitares en scène et à l’année prochaine pour de nouveaux moments d’émotion !